Questions clés

Questions clés

OPEN est un projet innovant, un tiers lieu, un lieu de bien vivre ensemble.

  • Les centres villes et les centres commerciaux se vident au profit de la consommation à distance qui, elle, explose avec toutes les externalités négatives liées (environnemental et sociétal).
  • Les lieux de commerce existants sont obsolètes et n’offrent plus ni les valeurs, ni l’expérience requise pour être une alternative aux nouvelles formes de consommation digitale à la fois portées par les grandes plateformes (Netflix /Amazon) et par les médias sociaux (du cours de yoga à l’apéro connecté en passant par les innombrables tutos)
  • Le groupe Frey est convaincu qu’il faut, désormais, donner aux êtres humains d’autres motifs que la consommation virtuelle pour les aider à quitter la solitude de la vie numérique où ils accomplissent tous les actes de leur quotidien y compris de plus en plus professionnelle (consommation incluse).
  • Du solitaire au solidaire : avec OPEN, le groupe Frey s’engage avec un projet novateur dans l’ère de « l’après centre commercial ». Un projet chef de file qui devrait inspirer le commerce au sens large. À l’instar des autres réalisations de Frey, OPEN se veut un espace de vie ludique, dédié aux rencontres, aux échanges, aux découvertes. Un lieu qui recrée du lien, favorise les moments conviviaux dans une atmosphère dédiée au bien vivre ensemble.
  • OPEN, c’est un lieu de vie multi-fonctionnel répondant aux aspirations des habitants français transfrontaliers et suisses tout au long de la journée : OPEN met à disposition des activités, des évènements, des commerces y-compris des commerces de seconde main de type recyclerie, des loisirs, de la culture urbaine, des services, un pôle de restauration pour créer des moments récréatifs en famille ou entre amis.
  • Le projet très paysager défend une approche innovante de la biodiversité urbaine. Il participe au biotope local, avec ses nombreuses prairies, collines et bosquets. Les toitures des bâtiments sont végétalisées sur environ les deux tiers de leur surface, soit plus de 35 600 m², contribuant à réduire les volumes d’eau de pluie et à créer de véritables milieux pour la faune et la flore.
  • Un écologue a d’ores et déjà été missionné.
1/ Il accompagne le paysagiste pour la définition de la palette végétale (choix d’espèces locales, ayant un intérêt pour la biodiversité) et l’intégration d’habitats pour la faune locale. 2/ Puis, en phase chantier, il s’assurera du respect par les entreprises des prescriptions environnementales de l’autorisation de construire et garantira, aux côtés du paysagiste, la cohérence du volet paysager du projet.  
  • Les espaces plantés représentent plus de 50 000 m², soit 37 % de l’ensemble du terrain. En y ajoutant les toitures plantées, la part de surfaces végétalisées atteint 60 % de la surface de la parcelle.
5 ha d’espaces plantées ce sont : – près de 700 arbres essentiellement des essences d’origine locale (de type conifère); – 23 000 m² de prairies fleuries situés principalement au nord du site; – des merlons végétalisés en périphérie du projet qui limiteront l’impact visuel du projet depuis son environnement. Par ailleurs, le projet a veillé à préserver la nappe phréatique. Cette prise en compte se retrouve notamment dans l’implantation du parc de stationnement inférieur, conçu de manière à éviter la réalisation d’ouvrages enterrés ou de lourds terrassements.

  • Aucun arrosage automatique n’est prévu pour l’extérieur mais un système de récupération des eaux de pluie.
Concernant la biodiversité, l’étude d’impact a révélé, hors site du projet, au niveau du boisement, l’existence d’un patrimoine végétal et animal à enjeux. Nous avons méthodiquement apporté une réponse sur chaque point du rapport. Par exemple, par la mise en œuvre d’une trame verte et bleue, il s’agit de principes d’évitement, de réduction ou de compensation pour préserver les espaces naturels existants et construire en compatibilité avec l’environnement : lisière entre le projet et l’espace naturel au sud, aménagements paysagers le long des voiries (prairies, merlons) et bâti vivant (façade, toiture). En phase chantier un ensemble de mesures seront prises pour préserver totalement la zone humide.
  • Le projet n’est pas construit sur une zone humide. La zone humide a été totalement exclue de l’assiette foncière du projet.  Les limites de la zone humide ont été tracées de manière parfaitement régulière, sur la base des données contenues dans l’inventaire départemental des zones humides de l’Ain. La pérennité et la protection de la zone humide sont assurées par son exclusion totale du projet et la mise en œuvre de mesure de protection pendant la phase chantier.

Compte tenu de ses enjeux aquatiques/hydrauliques, le projet Open a fait l’objet d’un dossier loi sur l’eau, afin de pouvoir être autorisé. Un ensemble de dispositions ont été retenues, en concertation aves les services de l’Etat (police de l’eau) visant d’une part à corriger les effets du projet en matière d’évolution des débits des eaux de ruissellement sur le site et d’autre part à préserver la nappe phréatique existante et la zone humide située au sud, à l’extérieur de l’emprise du projet. Ces dispositions seront contrôlées par la police de l’eau avant, pendant et après la réalisation du projet.


Tout d’abord, il a été décidé d’intégrer 5 ha d’espaces verts, soit 37% de la superficie du terrain, dans le projet. Ces nombreuses zones d’espaces verts, aménagées en creux lorsque la topographie le permet, et déconnectées des réseaux d’assainissement créés, favorisent l’infiltration naturelle et l’évapotranspiration.


Ensuite, concernant les bâtiments, est prévue la végétalisation de 35.600 m² de toitures. Par rapport à des toitures classiques, l’avantage des toitures végétalisées est double. Elles permettent :

  • Une réduction des volumes ruisselés grâce à la rétention d’une partie des eaux de pluie précipitées, qui sera ensuite évapotranspirée.
  • Une diminution des débits de pointe en retardant les vitesses d’écoulement des eaux de ruissellement.

Enfin, le projet prévoit la réalisation d’ouvrages de rétention des eaux pluviales avant rejet à débit limité au milieu naturel. Les ouvrages de rétention sont dimensionnés pour une pluie exceptionnelle (ou d’orage) de retour 10 ans, avec une limitation du débit de rejet à 1 l/s/ha. Les ouvrages de rétention sont, quand le niveau de la nappe le permet, non étanches, afin de favoriser l’infiltration naturelle des eaux pluviales dans le sol.

Concernant la nappe phréatique, elle n’est pas impactée par le projet. Le niveau de profondeur de la nappe phréatique, qui varie selon un axe nord-sud, a été un élément dimensionnement de la conception. Tout le projet a été conçu de manière éviter de lourds terrassements et la réalisation d’ouvrages enterrés. Sur la partie sud, par exemple, ou la nappe est située à faible profondeur, le parc de stationnement inférieur est positionné au niveau naturel du terrain.

OPEN est un projet entièrement privé. Le groupe Frey supporte 100% du risque commercial. Le coût du projet s’élève à 150 M d’euros.

Sur ces 150 M€, 6M€ seront dédiés à la création de voies d’accès et à différents aménagements routiers.

Les aménagements routiers sont financés à 100% par le propriétaire privé. Or ces aménagements portent sur la création d’accès directs au projet mais aussi sur des aménagements routiers situés plus en amont sur la RD35a et qui profiteront à tous les habitants des communes avoisinantes au projet.

Sont notamment prévus :

  • la création d’un carrefour à feux et d’un doublement des voies aux niveaux de l’intersection RD35A et de la rue de l’Eglise.
  • le redimensionnement du giratoire à l’intersection de la RD35 et de la RD35a avec la création d’un shunt à chaque branche.
Des études ont été menées, à la fois auprès des habitants du Pays de Gex et aussi auprès des commerçants, et elles disent le contraire. A l’échelle du Grand Genève, il existe un potentiel de développement de 174 000 m², à horizon 2030 compte tenu de la croissance démographique et du dynamique économique de ce territoire. Le dynamisme de l’agglomération genevoise a peu d’équivalents en Europe :
  • Le Grand Genève c’est 1,0 million d’habitants aujourd’hui soit une croissance annuelle moyenne de 1,6%/an depuis 2006 (vs. 0,5% pour la France)
  • Ce dynamisme démographique touche particulièrement les communes situées à proximité de la frontière, dont fait partie Saint Genis Pouilly (+4,2% / an entre 2006 et 2016 …)
  • Cette dynamique démographique est amenée à se maintenir dans les prochaines années. On estime que le taux de croissance annuel moyen du Grand Genève sera quasiment 3 fois supérieure au TCAM de la France (1,1% pour le Grand Genève vs. 0,4% pour la France)
Nombre d’habitants en 2016 (‘000)  Taux de croissance annuel moyen
2006-2016 2016-2040 
France  66 603 0,5% 0,4%
Grand Genève 997,2 1,6% 1,1%
 Saint Genis Pouilly 11,9 4,2% n.d
Au-delà des chiffres, il a été décidé il y’a plusieurs années, sous l’impulsion de Monsieur Le Maire, de faire de la commune de Saint-Genis-Pouilly, l’un des 4 pôles urbains du Pays de Gex. Cette ambition a été une nouvelle fois rappelée dans le PLUi devenu exécutoire depuis le 18 juillet 2020.